Montréal ne peut plus continuer à confier à ses policiers des responsabilités qui ne relèvent pas de leur champ d’expertise. Entre 70 % et 80 % des appels au 911 n’ont aucun lien avec la criminalité : il s’agit de détresse sociale, de santé mentale ou de crises liées à l’itinérance. Même le chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Fady Dagher, admet que des policiers ne devraient pas traiter ces situations.
Transition Montréal propose donc la mise en place d’un service civil de réponse aux crises. Celui sera composé de professionnels en santé et services sociaux, disponibles 24h/24, capables de répondre directement aux appels d’urgence non criminels.
Selon nous, il faut aller au-delà de l’EMMIS (équipe mobile de médiation et d’intervention sociale). Avec ce nouveau service, Montréal pourra rediriger les policiers vers les enquêtes et les crimes réels, tout en offrant des réponses humaines et adaptées aux personnes en détresse.