Zéro bulldozer et plus de cohérence : Transition Montréal annonce ses engagements en matière d’itinérance et de gestion des campements

Montréal, le 29 septembre 2025 — Transition Montréal s’engage à mettre fin aux évictions forcées de campements et à adopter une approche humaine, planifiée et concertée en matière d’itinérance.

« Il faut zéro bulldozer et plus de cohérence », a déclaré le chef et candidat à la mairie, Craig Sauvé, lors d’un point de presse au Square Viger. « C’est à la Ville de s’adapter à la réalité des personnes vulnérables, et non à elles de se plier à la lourdeur bureaucratique municipale. »

Le choix du Square Viger comme lieu du point de presse est hautement symbolique. Il y a dix ans, la Ville y avait mis en œuvre une approche novatrice pour gérer le campement présent à cet endroit : les policiers avaient été tenus à l’écart, une programmation de services sociaux et communautaires avait été déployée sur place et chaque personne avait été accompagnée, à son rythme, vers les ressources disponibles. Cette méthode, fondée sur l’écoute, la planification et la concertation, avait donné des résultats probants. Transition Montréal souhaite aujourd’hui s’inspirer de ce modèle pour établir une nouvelle politique d’intervention, en plaçant systématiquement les personnes directement concernées au cœur des décisions.

Le plan proposé par Transition Montréal repose sur trois volets. D’abord, la mise en place d’une planification claire et prévisible pour chaque campement de plus de dix tentes, afin d’offrir aux personnes concernées de la stabilité et de la confiance dans leurs relations avec les intervenants. Ensuite, une implication directe des personnes marginalisées et des acteurs locaux dans les décisions entourant les campements, pour que l’accompagnement parte des besoins exprimés par celles et ceux qui vivent la réalité de l’itinérance. Enfin, une véritable concertation entre tous les services concernés — de la voirie au SPVM, en passant par les équipes de santé et les organismes communautaires — pour privilégier la collaboration plutôt que la confrontation et répondre à des besoins concrets comme l’accès à des toilettes et à des services sanitaires.

« Trop souvent, les services travaillent chacun dans leur coin et les décisions viennent d’en haut. Moi, je veux rassembler tout le monde autour de la même table et surtout, donner une voix centrale aux personnes qui vivent cette réalité », a expliqué M. Sauvé.

En parallèle, Transition Montréal s’engage à tripler l’aide financière accordée aux organismes communautaires et aux ressources qui interviennent directement auprès des personnes en situation d’itinérance ou de grande vulnérabilité. Cet investissement renforcera la capacité d’action de celles et ceux qui œuvrent déjà sur le terrain, au plus près des réalités vécues. La mesure sera financée par l’instauration d’une taxe spécifique sur les unités individuelles d’habitation d’une valeur supérieure à 3,5 millions de dollars.

Pour Transition Montréal, il y a urgence d’agir : avec la crise actuelle de l’itinérance et alors que de plus en plus de Montréalaises et Montréalais vivent des situations de vulnérabilité extrême, il est urgent que le partage de l’espace public se fasse de manière équitable et humaine. Montréal ne peut plus se permettre de laisser quiconque derrière. S’il est élu à la mairie de Montréal, monsieur Sauvé s’engage, avant l’arrivée de l’hiver, à travailler activement à mettre en place plus d’accompagnement, plus de concertation et davantage d’hébergement d’urgence.

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